Notre association, membre des États Généraux des Migrations (EGM), participe chaque troisième samedi du mois de 15h à 15h30 à un événement de soutien aux migrants, organisé par un collectif de 17 associations engagées pour une politique migratoire solidaire.

Qu’est-ce que les États Généraux des Migrations (EGM) ?

Les États Généraux des Migrations (EGM) sont un mouvement citoyen national visant à défendre les droits des personnes exilées, dénoncer les politiques migratoires inhumaines et proposer des alternatives fondées sur la solidarité et l’accueil. Ce collectif réunit des associations, des collectifs de citoyens et des organisations engagées pour une politique migratoire respectueuse des droits humains.

L’AFPLI : un acteur engagé pour l’inclusion

Notre association joue un rôle essentiel dans l’accompagnement des migrants. Depuis plus de 30 ans, elle œuvre pour faciliter l’apprentissage du français et permettre une intégration réussie. Grâce à son réseau de 140 bénévoles et 10 antennes locales, l’AFPLI dispense plus de 10 000 heures de cours chaque année à près de 500 apprenants. Mettant en place :

Un constat alarmant : l’urgence d’une politique migratoire humaine

Le Cercle de Silence, organisé régulièrement par l’AFPLI et ses partenaires, met en lumière les dérives des politiques migratoires actuelles. La précarisation des exilés, les expulsions brutales et le manque de protection des mineurs isolés sont autant de problématiques qui doivent être dénoncées.

Le MRAP (Mouvement contre le Racisme et pour l’Amitié entre les Peuples), lors du 153ᵉ cercle de silence, a rappelé l’ampleur de la montée du racisme et de la xénophobie dans le débat public. L’égalité de traitement est souvent remplacée par une « égalité des chances », qui fait peser sur les victimes la responsabilité de leur exclusion.

Deux poids, deux mesures dans l’accueil des réfugiés ?

La guerre en Ukraine a mis en évidence des discriminations flagrantes entre réfugiés. Alors que les exilés ukrainiens bénéficient d’un accueil immédiat et de la gratuité des transports, les migrants d’origine africaine ou asiatique font face à des refus et violences aux frontières.

L’ONU recense plus de 2,8 millions de réfugiés ukrainiens, mais de nombreux étudiants étrangers en Ukraine ont été empêchés de fuir en raison de leur nationalité. Ce traitement différencié souligne une problématique de racisme systémique dans la gestion des migrations en Europe.